L’open data, ou donnée ouverte, est une tendance de fonds dans l’accès à la donnée. A la différence de la plupart des informations sous forme numérique, elle est mise à la disposition du public ou des professionnels, sans contrepartie.
Qui dilapide ainsi son capital informatique ? Principalement les structures conçues pour servir la communauté, comme les gouvernements, les mairies, les universités, les institutions politiques, les organisations non gouvernementales, les services publics, mais aussi les gros acteurs des réseaux sociaux.
Les données accessibles
Elles peuvent être de tout type, mais la nature même des émetteurs principaux d’open data induit une sur-représentation de données politiques, socio-démographiques, environnementales, et à vocation pratique : résultats d’élections par bureau de vote, catégories socio-professionnelles par département, emplacement des arrêts de bus, commodités, jardins et bancs publics, taux de criminalité, emplacement et renommée des écoles…
A qui l’open data sert-elle dans le secteur privé ?
Toutes les activités pour lesquelles l’environnement ou la répartition de la population est important : dans l’immobilier, mettre en exergue les transports en commun, commerces, établissements scolaires autour du bien à vendre; pour les réseaux de vente physique, faciliter les études de marché sur les zones de chalandise ; dans le tourisme, affiner l’offre en fonction des données culturelles…
Quelle différence entre open data et big data ?
Hormis que l’on parle de data dans les deux cas, il n’y a pas vraiment de corrélation ni de similarité entre les 2 notions. La Big Data concerne les méthodes de collecte et de traitement d’un grand volume de données, en temps réel, et d’une grande richesse.
L’open data est un mode d’accès à l’information. Vous pouvez être un gros consommateur d’open data sans avoir les problématiques de la Big Data. Tout dépend de la façon dont vous consommez l’open data : si vous accédez en temps réel à des banques de données ouvertes que vous affichez sur vos sites web ou un intranet sans pour autant les stocker (comme les points d’intérêt de Google Maps par exemple), la big data ne vous concerne pas.
En revanche, si vous préférez récupérer l’information dans votre système d’information, pour l’enrichir ou la retraiter avant de la diffuser, il se peut que votre utilisation de l’open data engendre le besoin d’être expert en big data. Tout dépend du volume de données que vous récupérez, et à quelle fréquence.